La Grande Histoire du Lionisme : 8. Les objectifs

Publié le par BlogMaster

La légende veut que Melvin Jones ait eu une copie du code d'éthique encadrée à la tête de son lit, mais c'est probablement faux, car il n'avait pas besoin de l'afficher. II l'avait plutôt tatouée dans son cerveau, et il en gardait toujours une copie dans son porte-feuille. Le Lionisme et lui ne faisaient qu'un, c'était sa ligne de vie. II croyait avec raison que nulle organisation n'est meilleure que ses principes de base. Il disait souvent : « Pour atteindre un but, if faut d'abord savoir ce qu'il est ».

 

En effet, dès les premières rencontres au congrès de Dallas, on se rendit compte du besoin de mettre de l'ordre. Durant les 90 jours, qui ont suivi le premier congrès, au cours desquels les fondateurs devaient obtenir les opinions de leurs clubs respectifs, le ton a monté dans les discussions. Certains se questionnaient par rapport à cette nouvelle organisation. Comment va-t-elle marcher ? Qui va payer ? Combien ? A qui iront les profits ? Qui pourra être membre ? etc… Il était urgent d'adopter un code d'éthique pour mettre de l'ordre là-dedans. Les Vortex de St-Louis tentèrent de revenir sur le nom de l'Association. Proposition qui fut reçue par des huées et donc battue. Les Vortex quittèrent la salle et furent suivis par les dissidents suivants : les Phalang, les Sigmoïds et les Elmer.

 

Le congrès adopta dans l'ordre le nom de l'organisation et les couleurs sans trop de discussions. Les membres passèrent ensuite à l'acceptation d'une première règle d'éthique : « Aucun membre ne pourra organiser des choses avec son club pour s'en servir afin de réaliser des profits pour lui‑même ». Cette règle se fait l'écho à ce qu'on appelle la loi de Melvin Jones « Vous n'irez nulle part, si vous ne faites rien pour les autres ». A la suite de son adoption, les délégués se rendirent compte qu'il y avait beaucoup de choses à discuter au cours des prochaines rencontres. Ils formèrent un comité chargé de préparer un projet pour les objectifs de l'association et pour la rédaction d'un code d'éthique, sous la présidence de G.M.Cunningham, membre dévoué et apôtre du Lionisme, qui parcourut les villes en 1923, malgré l'avis de son médecin. II mourut en service à Ogden (Utah). Melvin en fut si peiné qu'il dit de lui : « S 'il y avait un livre des martyrs du Lionisme, Cunningham serait en première place ». Finalement, c'est le texte de Cunningham que nous utilisons. Melvin avait fait une étude comparative des codes d'éthique de 2250 avant J.C. jusqu'à Napoléon. II fut frappé par le fait que tous ces codes étaient écrits sous la forme négative: « vous ne devez pas, etc…» Le texte de notre code est écrit sous la forme positive uniquement. Il fut adopté au congrès de Saint-Louis en 1918. Quelques délégués voulurent y apporter quelques changements au congrès de Hot Springs en 1922. Ils ont été hués, et leur demande refusée.

 

Melvin Jones disait. ceci à propos du code d'éthique : « La plus belle pensée de ce code est la cinquième : considérer l'amitié comme une fin et non un moyen. Cette pensée, si elle est mise en application, fait d'un homme un vrai chef, un grand homme. Elle veut dire valoriser les amis non pas pour ce qu'on peut en retirer, mais pour ce qu'ils sont. C'est ce qui fait des Clubs Lions les premiers parmi les organisations de service au monde ».

 

Plusieurs recherchistes en la matière ont établi que notre code en est un des plus complets et le plus pratique des codes connus. Melvin termine en disant que : « La plus grande valeur du code d'éthique et qui est fondamentalement son âme est contenue dans le troisième paragraphe : Être loyal à ses clients et vrai pour soi-même »


... la suite demain ...
 

 

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